Pour motiver les élèves, il faut avant tout pouvoir se motiver soi-(le contrôle ndlr)'... Avec la magie, les élèves répondent
extraordinairement. Pas étonnant, quand un environnement a plus l'air
d'une salle de spectacle que d’une salle de classe, comment ne pas même.
Pas évident quand le prof fait face à un groupe au regard vide qui ne
s'anime que lorsqu'il s'agit de quelque chose qui 'va être dans le
test
être intéressé ? La question réelle est : est-ce qu'ils apprennent
plus ? Eric Mazur avec qui je travaille à Harvard a montré que les
élèves qui observent des démonstrations en classe pour aborder un
concept n'apprennent guerre plus que ceux qui ne voient pas la
démonstration. Par contre, ceux à qui on demande de faire une
prévision avant de voir la démonstration et qui ensuite l'observent
apprennent beaucoup plus que ceux qui l'ont observé passivement (et
ceux qui ne l'ont pas vu). Le phénomène en cause et le conflit
cognitif. En faisant une prévision, l'élève s'investit d'une
conception, à tort ou à raison. A tort, un conflit cognitif prend
place et permet de re-conceptualiser ce qui se produit. Quel rapport
avec la magie? La magie des sciences utilise les maintes conceptions
erronées comme point de départ pour créer ce conflit cognitif. En
présentant un lit de clous aux élèves et un professeur habillé en
fakir hésitant, la prévision des élèves est très claire : aïe ! ça va
faire mal ! Et pourtant rien ne se passe... C'est une façon
sympathique en tous cas de déclencher le conflit cognitif.
Nathaniel Lasry
, chercheur en physique à Harvard[center]
extraordinairement. Pas étonnant, quand un environnement a plus l'air
d'une salle de spectacle que d’une salle de classe, comment ne pas même.
Pas évident quand le prof fait face à un groupe au regard vide qui ne
s'anime que lorsqu'il s'agit de quelque chose qui 'va être dans le
test
être intéressé ? La question réelle est : est-ce qu'ils apprennent
plus ? Eric Mazur avec qui je travaille à Harvard a montré que les
élèves qui observent des démonstrations en classe pour aborder un
concept n'apprennent guerre plus que ceux qui ne voient pas la
démonstration. Par contre, ceux à qui on demande de faire une
prévision avant de voir la démonstration et qui ensuite l'observent
apprennent beaucoup plus que ceux qui l'ont observé passivement (et
ceux qui ne l'ont pas vu). Le phénomène en cause et le conflit
cognitif. En faisant une prévision, l'élève s'investit d'une
conception, à tort ou à raison. A tort, un conflit cognitif prend
place et permet de re-conceptualiser ce qui se produit. Quel rapport
avec la magie? La magie des sciences utilise les maintes conceptions
erronées comme point de départ pour créer ce conflit cognitif. En
présentant un lit de clous aux élèves et un professeur habillé en
fakir hésitant, la prévision des élèves est très claire : aïe ! ça va
faire mal ! Et pourtant rien ne se passe... C'est une façon
sympathique en tous cas de déclencher le conflit cognitif.
Nathaniel Lasry
, chercheur en physique à Harvard[center]